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Ohio : une enseignante aurait voulu faire tuer son mari par un élève

Une employée d’un lycée de Columbus est accusée d’avoir tenté d’embaucher un élève pour assassiner son futur ex-mari contre rémunération. L’affaire, glaçante, a été révélée grâce à la vigilance de la mère du mineur impliqué.

Un scandale d’une rare gravité secoue l’Academy for Urban Scholars High School de Columbus, dans l’Ohio, où une employée est accusée d’avoir tenté d’engager un élève pour assassiner son mari. Stephanie Demetrius, 44 ans, était jusqu’à récemment instructrice en enrichissement en littératie au sein de cet établissement.

Les faits remontent au 26 mars, lorsqu’elle aurait approché un élève mineur, lui proposant 2 000 dollars pour commettre le meurtre. Elle aurait immédiatement versé un acompte en liquide de 250 dollars au lycéen. Selon les éléments recueillis par la police, un enregistrement d’un appel téléphonique a été obtenu, dans lequel Demetrius rassure l’adolescent que le reste du paiement n’est « pas un problème ».

Elle lui aurait ensuite fourni des détails sur la routine de son mari, notamment les moments où leurs enfants sont absents du domicile et que l’homme, qui travaille à domicile, serait seul. Lorsque le jeune l’interroge sur les possibles réactions du voisinage en cas de coups de feu, elle aurait répondu que « les voisins n’en ont rien à faire ».

L’affaire a éclaté au grand jour lorsque la mère de l’adolescent a découvert des échanges troublants sur le téléphone de son fils et alerté les autorités. Grâce à son intervention, la police a pu rapidement monter un dossier contre Demetrius. Le sergent James Fuqua de la police de Columbus a déclaré que l’enseignante « préparait littéralement ce jeune à commettre un meurtre ».

Lors de sa première comparution devant le tribunal, Demetrius a nié les faits par la voix de son avocat commis d’office, affirmant qu’il s’agissait d’une histoire « inventée de toutes pièces ». Son défenseur a indiqué qu’elle attendait son procès avec sérénité. En parallèle, le procureur Parker Schwartz a demandé une caution élevée, évoquant la gravité des faits et la procédure de divorce en cours entre Demetrius et la victime visée.

Le juge a finalement fixé une caution de 150 000 dollars et imposé des conditions strictes : l’accusée doit respecter l’ordonnance de protection déposée contre elle et ne pas entrer en contact avec le mineur concerné. Lorsqu’il lui a été demandé si elle avait des questions, elle a simplement répondu : « Qui est le mineur impliqué dans cette affaire ? »

La direction de l’Academy for Urban Scholars a annoncé le renvoi immédiat de Demetrius et a assuré coopérer pleinement avec les enquêteurs. L’établissement propose également un accompagnement psychologique à l’élève visé et à toute personne affectée par cette affaire. L’audience préliminaire de Stephanie Demetrius est prévue pour le 11 avril. Elle n’a pas encore officiellement plaidé coupable ou non-coupable.

Guillaume Eckendoerffer

Rédacteur web passionné de true crime, j’explore et raconte au quotidien les affaires criminelles marquantes et celles qui font l’actualité. Curieux et attentif aux détails, j’aime plonger dans les enquêtes pour en comprendre tous les aspects et les retranscrire de manière accessible.

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