Meurtre dans le Tarn : Un ancien policier avoue avoir tué son voisin avant de brûler son corps
Le mystère autour de la disparition de Yann Escande, retrouvé mort dans une voiture brûlée en novembre 2024, est enfin levé. Son voisin, un ex-policier de 68 ans, a avoué le meurtre après son arrestation le 10 mars.

L’affaire criminelle qui a secoué le Tarn en novembre 2024 trouve aujourd’hui un tournant judiciaire avec l’arrestation et la mise en examen d’un suspect. Le 3 novembre 2024, Yann Escande, un homme de 45 ans résidant à Fontrieu, disparaît sans laisser de traces. Sa famille, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, signale son absence le 12 novembre auprès des autorités. Le parquet de Castres ouvre alors une enquête pour disparition inquiétante.
Le 19 novembre, une découverte macabre est faite à Lacaune, une commune voisine. Une voiture calcinée est retrouvée, avec un corps à l’intérieur. Les premiers examens ne permettent pas d’identifier immédiatement la victime, mais les indices laissent rapidement penser qu’il s’agit de Yann Escande.
L’autopsie pratiquée sur le corps révèle des éléments troublants. Une blessure par arme à feu est identifiée au niveau de la tête ainsi que des traces de matière métallique. Ces découvertes écartent rapidement la thèse du suicide, un temps envisagée en raison des troubles psychologiques dont souffrait la victime. Une enquête pour meurtre est alors ouverte.
Les investigations se poursuivent et, le 3 février 2025, le parquet de Toulouse prend en charge l’affaire et ouvre une information judiciaire contre X pour assassinat. Les gendarmes de la brigade de recherche de Castres et la section de recherche de Toulouse multiplient les investigations pour identifier un suspect.
Le 10 mars, un homme de 68 ans est interpellé et placé en garde à vue. Rapidement, il avoue les faits. L’ancien policier, qui se révèle être un voisin de Yann Escande, reconnaît avoir eu une altercation avec la victime avant de lui tirer dessus à plusieurs reprises. Il avoue également avoir ensuite déplacé le véhicule et y avoir mis le feu afin de dissimuler son crime.
Le 12 mars 2025, le suspect est présenté à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre. Selon le parquet de Toulouse, la préméditation n’est pas établie, mais les faits restent d’une gravité extrême. Le suspect est placé en détention provisoire à la maison d’arrêt d’Albi, dans l’attente de son procès.