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Macabre découverte au col Bayard : un homme retrouvé mort, la piste criminelle privilégiée

Le corps d’un quadragénaire a été retrouvé au petit matin sur la RN85, près de Gap, présentant de lourdes blessures. Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte, les circonstances du drame restent à éclaircir.

C’est dans le froid mordant d’une aube printanière que le calme apparent du col Bayard a basculé dans l’horreur. Ce mardi 29 avril, aux environs de 6 heures, un corps sans vie est découvert en bordure de la RN85, près du golf et non loin des travaux de la future maison de pays, sur la commune de Gap. Les premiers à intervenir, pompiers et médecin urgentiste, ne peuvent que constater le décès d’un homme d’une quarantaine d’années, gisant sur le ventre, criblé de blessures multiples.

Très vite, les premières constatations médicales révèlent une mort d’origine traumatique, laissant peu de doute quant à l’intervention d’un tiers. Le parquet de Gap, par la voix de la procureure Marion Lozac’hmeur, confirme qu’une enquête pour homicide volontaire est ouverte. L’affaire est confiée à la Direction zonale de la police nationale, en lien étroit avec les officiers de police judiciaire de Gap et Marseille. Le périmètre est bouclé dans l’heure. La RN85, artère stratégique reliant Gap à Grenoble, est fermée dans les deux sens pour une durée indéterminée, contraignant les automobilistes à emprunter la RD944 via le col de Manse. Sur les lieux, l’atmosphère est lourde ; entre le balai silencieux de la police scientifique et les rotations discrètes des véhicules de service, l’enquête s’organise avec méthode.

Aux abords du terrain de golf, les techniciens en combinaison blanche arpentent les lieux, récoltant indices biologiques et relevés de terrain. La victime, dont l’identité reste officiellement inconnue à ce stade, serait selon des sources proches du dossier un Gapençais déjà repéré par les services pour trafic de stupéfiants. Une hypothèse de règlement de comptes plane dès les premières heures, sans qu’aucune piste ne soit écartée.

L’autopsie, programmée dans les jours à venir, devra préciser les causes exactes du décès. En l’état, aucune arme n’a été retrouvée sur place, mais les blessures importantes laissent entrevoir un acte d’une rare violence. Les enquêteurs s’emploient à retracer les dernières heures de la victime, en s’appuyant sur la vidéosurveillance, la téléphonie et les témoignages locaux. Sur les réseaux sociaux, la préfecture relaie les consignes de sécurité tandis que le silence règne sur les hauteurs du col. À Gap, la nouvelle s’est répandue rapidement, nourrissant inquiétude et spéculations dans une ville peu habituée à ce type de faits divers sanglants. La population, choquée, suit avec attention les développements d’une affaire aux contours encore flous.

Aucune interpellation n’a pour l’instant été annoncée. L’enquête, qualifiée de flagrance, mobilise d’importants moyens humains et techniques. La police nationale, discrète mais déterminée, poursuit ses investigations, tandis que le parquet assure un suivi constant sur les avancées de la procédure.

Le col Bayard, désormais théâtre d’un drame, attend des réponses. Derrière les bâches bleues et les rubans de sécurité, c’est toute une région qui retient son souffle, dans l’espoir que lumière soit faite sur ce meurtre aux accents tragiques et aux implications peut-être plus vastes qu’il n’y paraît.

Guillaume Eckendoerffer

Rédacteur web passionné de true crime, j’explore et raconte au quotidien les affaires criminelles marquantes et celles qui font l’actualité. Curieux et attentif aux détails, j’aime plonger dans les enquêtes pour en comprendre tous les aspects et les retranscrire de manière accessible.

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