C’est une affaire glaçante qui secoue la Belgique. Heidi De Schepper, une jeune mère de famille de 26 ans, a disparu en 2010 sans laisser de trace. Pendant quatorze longues années, personne n’a signalé son absence, et ce n’est qu’en 2024 que l’alerte a été donnée, lançant une enquête qui allait rapidement basculer en affaire criminelle.
L’année dernière, la police a reçu des informations troublantes sur cette disparition passée inaperçue. Les enquêteurs ont découvert que Heidi De Schepper n’avait plus donné signe de vie depuis 2010 et que son compagnon de l’époque, Nick M., n’avait jamais signalé sa disparition. Les soupçons se sont alors portés sur lui, mais aussi sur deux de ses connaissances.
Le 23 février 2025, trois hommes sont arrêtés. Parmi eux, Nick G., un homme déjà condamné pour assassinat en 2012 après avoir tué un ami à coups de hache en 2011. Lors de son interrogatoire, il avoue avoir assassiné Heidi De Schepper à la demande de Nick M. Le troisième suspect, Michael D., reconnaît quant à lui avoir aidé à faire disparaître le corps.
À la suite de ces aveux, des recherches sont entreprises dans une zone industrielle de Balen, en province d’Anvers. À partir du 1er mars 2025, les autorités excavent une surface de 100 m2 avec plusieurs pelleteuses, espérant retrouver les restes de la victime. Cependant, après cinq jours de fouilles intensives, aucun corps n’est découvert. Face à ces résultats infructueux, les enquêteurs suspendent les recherches le 5 mars afin d’analyser les nouvelles pistes.
L’affaire soulève une question troublante : comment une mère de trois enfants a-t-elle pu disparaître sans que personne ne s’en inquiète pendant 14 ans ? Selon les premiers éléments de l’enquête, Heidi De Schepper avait progressivement été isolée de son entourage par son compagnon, ce qui a contribué à son invisibilisation.
La chambre du conseil de Turnhout décide de maintenir les trois suspects en détention. Nick M., principal instigateur présumé, continue de nier toute implication dans l’assassinat, tandis que Nick G. assure avoir agi sous la contrainte. Ce dernier affirme avoir été menacé par Nick M. pour exécuter le meurtre.
L’enquête se poursuit et de nouvelles fouilles pourraient être programmées dans les semaines à venir. En attendant, cette affaire met en lumière une disparition restée sous silence pendant trop longtemps, et qui aujourd’hui, grâce aux avancées de la justice, espère enfin apporter des réponses aux proches de la victime.
