Drame à Maurepas : une infirmière poignardée à mort, son mari mis en examen pour meurtre
Un drame familial tragique dans les Yvelines. Le corps sans vie d’une infirmière, mère de trois enfants, a été découvert chez elle, tuée de plusieurs coups de couteau. Son époux, soupçonné du meurtre, a été incarcéré.
Une scène macabre a été découverte dans un appartement de Maurepas, commune des Yvelines jeudi 13 mars 2025, en fin d’après-midi. Une infirmière de 42 ans gisait sans vie dans sa chambre, victime de multiples coups de couteau.
Ce jour-là, selon les déclarations de son mari, il aurait vu sa femme pour la dernière fois vers 14 heures avant de quitter le domicile pour effectuer diverses courses et se rendre à son travail. Il serait ensuite allé chercher leurs deux filles, âgées de 5 et 10 ans, à l’école aux alentours de 18 heures. Ces déplacements ont été corroborés par l’analyse de sa téléphonie.
À son retour, il aurait trouvé la porte de leur domicile entrebâillée et des bijoux éparpillés sur le sol, suggérant un cambriolage. C’est leur fille de 10 ans qui aurait découvert le corps de sa mère dans la chambre conjugale, baignant dans une mare de sang.
Les enquêteurs ont constaté que la victime avait été agressée alors qu’elle se trouvait encore en tenue de nuit, laissant supposer qu’elle se reposait au moment des faits. Bien que des bijoux aient été retrouvés éparpillés, aucune trace d’effraction n’a été relevée, et rien d’autre ne semblait avoir été fouillé dans l’appartement.
Rapidement, l’attention des enquêteurs s’est portée sur le mari. Des tensions conjugales avaient été rapportées, notamment une discussion sur un éventuel divorce la veille du drame, le 12 mars, qui aurait conduit à une dispute.
Le mari, âgé de 61 ans et livreur de profession, a été placé en garde à vue le vendredi 14 mars. Malgré les suspicions, il n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. Son casier judiciaire ne comporte qu’une ancienne infraction routière datant de 2004, et aucune violence conjugale n’avait été signalée auparavant. Ce dimanche 16 mars, il a été mis en examen pour « meurtre par conjoint » et placé en détention provisoire.
Le couple avait trois enfants ensemble : un garçon de 17 ans et deux filles de 5 et 10 ans. Ces derniers ont été pris en charge par des membres de la famille, et un protocole spécifique pour les enfants témoins d’homicide conjugal a été activé par le parquet.
L’autopsie de la victime est prévue ce lundi 17 mars afin de préciser les circonstances exactes du décès. L’arme du crime n’a pas encore été retrouvée, et l’enquête se poursuit pour éclaircir les zones d’ombre entourant ce drame familial.
