Dans la paisible ville de Cheshire, Connecticut, une tragédie indescriptible a bouleversé la communauté. Jennifer Hawke-Petit, 48 ans, et ses filles, Hayley, 17 ans, et Michaela, 11 ans, ont été victimes d’un cambriolage qui a dégénéré en une nuit d’horreur.
Les événements ont commencé lorsque Joshua Komisarjevsky a repéré Jennifer et Michaela lors de leurs courses dans une épicerie locale. Séduit par l’opportunité, il a suivi la mère et la fille jusqu’à leur domicile, envisageant initialement un simple vol.
Aux premières heures du matin, Komisarjevsky et son complice, Steven Hayes, ont pénétré dans la maison des Petit. Ils ont violemment agressé le père, le Dr William Petit, le frappant avec une batte de baseball et le laissant ligoté dans le sous-sol. Pendant plusieurs heures, les assaillants ont maintenu Jennifer et ses filles en otage. Hayes a conduit Jennifer à une banque locale, la forçant à retirer 15 000 dollars. Malgré les soupçons des employés de la banque qui ont alerté la police, l’intervention est arrivée trop tard pour empêcher le drame.
De retour au domicile, les criminels ont commis des actes indicibles. Komisarjevsky a agressé sexuellement Michaela, tandis que Hayes a violé Jennifer avant de la tuer par strangulation. Cherchant à effacer les preuves, les deux hommes ont incendié la maison, causant la mort par inhalation de fumée de Hayley et Michaela, toutes deux attachées à leurs lits. Le Dr Petit, bien que grièvement blessé, a réussi à s’échapper et à alerter les voisins.
Les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé Hayes et Komisarjevsky alors qu’ils tentaient de fuir la scène du crime. Les deux hommes ont été inculpés de multiples chefs d’accusation, y compris meurtre, enlèvement, agression sexuelle et incendie criminel.
Les procès qui ont suivi ont révélé des détails glaçants sur la préméditation et la brutalité des actes commis. En 2010, Hayes a été reconnu coupable et condamné à mort. L’année suivante, Komisarjevsky a également été condamné à la peine capitale.
Cependant, en 2015, la Cour suprême du Connecticut a aboli la peine de mort, commuant les sentences des deux hommes en réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle. Cette affaire a suscité une onde de choc à travers le pays, entraînant des débats sur la sécurité des domiciles, le système de libération conditionnelle et la pertinence de la peine capitale..


