Dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 juillet, un drame s’est déroulé dans le petit village du Plan-de-la-Tour, surplombant le golfe de Saint-Tropez. Doriane Ragon, 32 ans, a été froidement abattue d’une balle dans la tête devant la résidence où elle vivait. Le corps sans vie de cette aide-ménagère, mère d’une fillette de dix ans, a été découvert à l’aube par un livreur. Les premières constatations ont révélé la présence d’une douille de calibre 9 mm à proximité du corps.
Rapidement, les enquêteurs se tournent vers Marc Floris, un homme de 33 ans que Doriane connaissait depuis quelques semaines. Bien que leur relation n’ait jamais dépassé le stade de l’amitié, Floris, éconduit à plusieurs reprises, harcelait la jeune femme, menaçant de se suicider si elle ne répondait pas à ses avances. Ce harcèlement avait atteint un point critique lorsque, lors d’une promenade en forêt, Floris lui avait exhibé une arme à feu, l’invitant à s’entraîner à tirer.
Dans les heures suivant le meurtre, Marc Floris devient le principal suspect. Connu comme un « enfant du pays » à Gréolières, dans les Alpes-Maritimes, Floris, chasseur expérimenté, réussit à échapper aux autorités. Il se réfugie dans la montagne qu’il connaît parfaitement, rendant la traque difficile malgré le déploiement de 200 gendarmes, incluant des forces d’élite du GIGN.
Lundi 19 juillet, un appel à témoins est lancé par la gendarmerie pour tenter de localiser le fugitif, tandis que le préfet des Alpes-Maritimes l’exhorte à se rendre. Malgré ces efforts, Floris reste introuvable. Le lendemain, mardi 20 juillet, après près de 48 heures de recherches intensives, le corps de Marc Floris est retrouvé dans une zone escarpée près de Gréolières. Le procureur adjoint de Draguignan, Guy Bouchet, confirme l’identification du corps, mettant ainsi fin à une traque haletante.


