L’affaire criminelle impliquant Théodore Coneys éclate en septembre 1941 à Denver, Colorado, marquant l’un des cas les plus étonnants et insolites de cette époque. Le meurtre odieux de Philip Peters, un homme respectable et bien connu dans sa communauté, choque les habitants de la ville. Cet incident survient lorsque la police découvre son cadavre au domicile, sans aucune trace visible d’effraction ni de vol.
Les premières investigations se concentrent sur l’entourage immédiat de la victime, mais les indices restent infimes et flous. Les autorités fouillent la maison sans relâche, déterminées à comprendre comment un meurtrier a pu s’introduire sans laisser de traces évidentes. Pendant plusieurs semaines, la disparition mystérieuse de l’assaillant et les bruits inquiétants entendus par les voisins alimentent la terreur dans le quartier.
Ce n’est qu’en juillet 1942, après que la maison fût placée sous surveillance accrue, que l’énigme commence à se dénouer. Les officiers de police, s’introduisant de nouveau dans la demeure, découvrent une cachette insoupçonnée derrière une trappe menant au grenier. À leur stupéfaction, ils y trouvent Théodore Coneys, vivant dans des conditions inhumaines.
Coneys, qui avait autrefois été un invité de Peters, confesse avec une froideur déconcertante avoir vécu dans ce grenier durant des mois. Il explique avoir élu domicile au-dessus de la maison après avoir perdu son emploi et n’ayant aucun autre refuge. Sa révélation quant à sa présence clandestine résonne comme une trahison terrifiante et macabre.
L’analyse détaillée de l’affaire met en lumière la pathologie de Coneys, poussant les enquêteurs à considérer des motivations sous-tendues de survie et de déviance psychologique. Le procès qui s’ensuit expose un individu complexe, retranché dans un univers dissimulé, invisible au monde extérieur. Le verdict tombe : Théodore Coneys est reconnu coupable de meurtre et condamné à la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.


