Dans la nuit du 17 octobre 2015, Sasha Samsudean, une jeune femme dynamique de 27 ans, rentre chez elle après une soirée entre amis à Orlando, en Floride. Résidente d’un immeuble sécurisé avec un gardien 24/7, elle est vue pour la dernière fois en vie aux premières heures de la matinée, manifestement en état d’ébriété. Lorsqu’elle ne donne plus signe de vie, ses amis s’inquiètent et demandent une vérification de son bien-être. Le soir même, la police découvre son corps dans son appartement, partiellement dénudé et recouvert d’une couverture. Les premières observations révèlent qu’elle a été étranglée et que des traces de blessures sont visibles sur son corps.
L’enquête s’oriente rapidement vers l’absence d’effraction, laissant penser que Sasha connaissait son agresseur ou lui a permis d’entrer. Les premières analyses révèlent des empreintes digitales sous le couvercle des toilettes et des traces de chaussures au sol. De plus, l’odeur persistante de produit de nettoyage laisse supposer que l’assassin a tenté d’effacer des preuves. Le gardien de sécurité de l’immeuble, Stephen Duxbury, affirme avoir vu Sasha rentrer mais nie être entré dans son appartement.
Cependant, les caméras de sécurité et les témoignages de voisins commencent à contredire ses déclarations. Des images montrent Duxbury suivant Sasha dans les couloirs de l’immeuble. De plus, il est filmé en train de sortir des sacs poubelle de l’immeuble, ce qui n’était pas dans ses attributions. Les enquêteurs découvrent qu’il a récemment cherché sur internet comment contourner une serrure numérique, comme celle de l’appartement de Sasha.
Le 23 octobre 2015, la police obtient un mandat pour perquisitionner le domicile de Duxbury. Ses empreintes digitales sont comparées à celles retrouvées sur la scène du crime et s’avèrent être identiques. De plus, son ADN correspond aux échantillons prélevés sur le corps de la victime. Face à ces preuves accablantes, Duxbury est arrêté le 30 octobre et accusé de meurtre au premier degré, de tentative de viol et de cambriolage avec agression.
Le procès de Duxbury, qui s’ouvre en novembre 2017, ne dure qu’une semaine. Il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation et condamné à deux peines de réclusion à perpétuité, assorties de 15 années supplémentaires pour le cambriolage. Cette affaire met en lumière la défaillance des systèmes de sécurité et soulève des questions sur les responsabilités de l’immeuble et de l’entreprise de sécurité. Les parents de Sasha ont par la suite intenté un procès contre le complexe résidentiel et l’entreprise de sécurité, accusant ces entités de ne pas avoir assuré la sécurité de leur fille face à une menace provenant de l’intérieur même de l’immeuble.


