Patrice Uzan : du cambriolage au meurtre, un criminel condamné à perpétuité

  Date : 21, janvier 2011
  Lieu : Saint-Witz, France
  Victimes : Michel Hick 68 ans, Christianne Hallard 68 ans, Serge Zenou
  Accusé : Patrice Uzan 40 ans

Le 22 janvier 2011, une scène macabre est découverte dans un pavillon de Saint-Witz, une commune du Val-d’Oise. Michel Hick, 68 ans, est retrouvé mort à l’étage, à côté du lit conjugal, tandis que son épouse Christiane Hallard gît dans le couloir du rez-de-chaussée. Tous deux ont été abattus de trois balles dans la tête, exécutés froidement. Aucun signe d’effraction n’est relevé, mais des objets de valeur, des cartes bancaires et des bijoux ont disparu.

Les enquêteurs de la section de recherches de Versailles se lancent dans une minutieuse investigation. Trois mois plus tard, le 13 avril 2011, un bijoutier parisien, Serge Zenou, est tué de la même manière dans l’arrière-boutique de son commerce du XVIIe arrondissement. Trois balles dans la tête, tirées avec un pistolet de calibre .22. L’arme utilisée intrigue : un Walther P22 muni d’un silencieux.

Après plusieurs mois d’investigation, la police judiciaire de Paris retrouve la trace de Patrice Uzan, un homme de 45 ans, installé aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ancien coiffeur reconverti dans la pose de cuisines, il avait déjà travaillé au domicile des époux Hick. L’analyse de ses consultations internet révèle des recherches sur les armes, les silencieux et les dispositifs d’écoute téléphonique. Lors d’une perquisition chez lui, les policiers découvrent l’arme du crime enterrée dans une cache secrète.

Arrêté et placé en garde à vue, Patrice Uzan finit par avouer. Il décrit la scène du cambriolage qui a dégénéré : Michel Hick lui aurait retiré sa cagoule, le reconnaissant, ce qui l’aurait poussé à tuer le couple. Pourtant, lors de son procès devant la cour d’assises de Pontoise en mars 2016, il se rétracte et clame son innocence. Il affirme avoir été forcé à avouer sous la pression des enquêteurs, en échange d’un moment avec sa fille autour d’une pizza.

Malgré ses dénégations, les preuves sont accablantes. Les expertises balistiques confirment que le Walther P22 retrouvé chez lui est bien l’arme des trois meurtres. De plus, son ex-compagne témoigne qu’il possédait ce pistolet depuis des années et qu’il envisageait même d’en changer le canon.

Le verdict tombe le 20 mai 2016 : Patrice Uzan est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans. Il fait appel, mais se désiste finalement, rendant la peine définitive. Parallèlement, il est également jugé pour le meurtre de Serge Zenou et condamné en appel à 30 ans de réclusion criminelle, confirmant son profil de criminel récidiviste.


Vidéos taitant de cette affaire criminelle (1)

Faites entrer l'accusé : Patrice Uzan l'arme fatale

Faites entrer l’accusé - Officielle • 1:9:25 • 11 novembre 2024 • 676 362 Vues
Patrice Uzan a été lourdement condamné pour deux crimes. L’un à Saint-Witz en janvier 2011, près de Roissy-Charles-de-Gaulle, pour le double meurtre d’un couple de retraités, avec une condamnation à la réclusion criminelle à...



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