Au cœur des majestueuses forêts de Yosemite, l’enchaînement macabre commence par la découverte de la disparition de Carole Sund, sa fille Juli, et leur amie argentine Silvina Pelosso. Les trois femmes, en vacances dans ce coin idyllique, s’évanouissent sans laisser de trace. L’enquête initiale piétine, semant l’inquiétude parmi la population locale et les touristes. Les autorités, dans une course contre la montre, s’affairent à retracer leurs derniers pas, scrutant chaque détail du Cedar Lodge, où elles ont séjourné.
Des recherches intensives sont menées dans les environs. Enfin, un regain d’espoir se transforme en horreur lorsque la voiture calcinée des Sund est retrouvée à plusieurs kilomètres, avec à son bord deux corps. Les tests ADN confirment le pire : Carole et Silvina ont été assassinées. Parallèlement, une campagne médiatique massive se met en place, pendant que le FBI prend en main l’investigation, accentuant la pression sur le terrain et exploitant la moindre piste.
Un jour, une enveloppe anonyme parvient aux enquêteurs, contenant une carte du parc et un sinistre message : le lieu exact où le corps de Juli a été abandonné. Cela marque un tournant : l’assassin joue avec la police. Tandis que l’étau se resserre, les agents passent au crible employés et clients du lodge. Cary Stayner, un employé discret, éveille leur intérêt par ses antécédents familiaux compliqués et des réponses hésitantes lors des interrogatoires.
L’étincelle surgit quand Cary avoue à un agent du FBI être responsable non seulement des trois meurtres, mais aussi d’un quatrième. Le meurtre brutal de Joie Armstrong, une naturaliste dont le corps décapité fut retrouvé dans la forêt, lie un autre crime à sa macabre série. Ce choc mène à son arrestation rapide. Les preuves s’accumulent : cheveux, fibres, et ses confessions glaçantes qui révèlent une psyché torturée, contrastant avec l’image de cet homme calme et affable d’apparence.
La salle d’audience devient le théâtre du dévoilement d’un passé trouble. L’histoire de Cary, meurtri par l’enlèvement et la disparition médiatisée de son frère des années auparavant, jette une lumière crue sur sa personnalité complexe. La psychiatrie pénale dissecque alors ses motivations, cherchant à comprendre comment un tel monstre a pu se tapir derrière un visage familier si longtemps. Le verdict tombe comme une évidence. Cary Stayner est reconnu coupable et condamné à la peine de mort.


