Le 24 mars 2001, Dominique Ortiz, une jeune femme enceinte de 22 ans, disparaît mystérieusement après un dernier rendez-vous à Marseille. Malgré les soupçons pesant sur son compagnon, Jean-Claude Douliéry, l’enquête piétine faute de preuves. Trois ans plus tard, en mars 2005, Jean-Pierre Faure, un entrepreneur de 47 ans, disparaît à son tour dans des circonstances tout aussi énigmatiques à Sanary-sur-Mer. Sa fille, Angélique, alertée par l’attitude étrange de sa mère Béatrice, et par la présence de plus en plus envahissante de Jean-Claude Douliéry, ancien ami de la famille devenu amant de sa mère, décide de signaler la situation aux gendarmes.
Douliéry, déjà mis en examen en 2002 pour la disparition de Dominique Ortiz, est de nouveau sous les feux des enquêteurs. Cependant, ce n’est qu’en novembre 2007 que l’affaire prend un tournant décisif. Lors du procès pour l’assassinat de Jean-Pierre Faure, Béatrice Faure, co-accusée de complicité de meurtre, brise le silence en avouant savoir où se trouve le corps de son mari. Elle mène les enquêteurs à une falaise du Cap Canaille, à Cassis. Là, à la surprise générale, deux corps sont retrouvés : celui de Jean-Pierre Faure et celui de Dominique Ortiz, sa fiancée disparue six ans plus tôt.
Les révélations de Béatrice Faure bouleversent l’enquête. Elle décrit en détail comment Jean-Claude Douliéry aurait tué son mari avant de se débarrasser de son corps du haut de la falaise, dans une scène macabre qu’elle aurait été forcée de vivre en silence sous la menace. Douliéry, qui a toujours nié les faits, est condamné à 25 ans de réclusion criminelle en 2007 pour le meurtre de Jean-Pierre Faure, puis à 20 ans en 2010 pour celui de Dominique Ortiz.


