Le 26 juillet 2015, la vie d’Eva Bourseau, une jeune étudiante de 23 ans, s’est brutalement interrompue dans son appartement de la rue Merly à Toulouse. Ce qui devait être une soirée entre amis s’est transformé en un cauchemar. Zackariya Banouini, 22 ans, et Taha Mrani Alaoui, 25 ans, ont été reconnus coupables de l’avoir battue à mort dans le cadre d’un plan sordide visant à lui voler de l’argent pour rembourser des dettes de drogue.
Les événements ont débuté par une simple soirée entre amis, où les deux accusés et la victime ont consommé divers stupéfiants, y compris de l’ecstasy, de la MDMA et du cannabis. Vers 6 heures du matin, après une nuit de défonce, Eva demande à ses amis de partir. Cependant, Taha, inquiet de ses dettes, décide de revenir avec Zack. Prétextant avoir oublié leurs clés, ils se présentent de nouveau à la porte d’Eva, cette fois armés d’un poing américain et d’un pied de biche.
La violence éclate lorsque Zack frappe Eva avec le poing américain après qu’elle a crié à la vue de l’arme. Taha la rejoint, intensifiant l’agression en utilisant le pied de biche pour frapper violemment le visage de la jeune femme. Après avoir extorqué d’elle l’emplacement de son argent, ils continuent de la battre jusqu’à ce qu’elle perde la vie.
Paniqués par l’horreur de leur acte, ils quittent les lieux mais reviennent quelques heures plus tard, cette fois munis de 15 litres d’acide. Inspirés par une série télévisée, ils tentent de dissoudre le corps d’Eva dans une malle en plastique, plongeant ainsi leur crime dans une dimension encore plus macabre.
Le corps d’Eva est découvert plusieurs jours plus tard par les pompiers, alertés par sa famille inquiète. Son état de décomposition avancé témoigne de l’horreur qu’elle a subie.
Le procès, qui s’est ouvert le 10 décembre 2018 à Toulouse, a mis en lumière la brutalité des faits et l’absence totale de remords des accusés. L’avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre Taha Mrani Alaoui et 30 ans de prison contre Zackariya Banouini, soulignant la préméditation et l’inhumanité de leurs actes.


