Le 27 mars 2014, Sophie Collombet, une étudiante française de 21 ans, a été brutalement violée et assassinée dans le parc de Kurilpa Point à Brisbane, en Australie. La jeune femme, originaire de Saint-Julien-Mont-Denis en Savoie, était en Australie pour poursuivre un Master en commerce à l’université Griffith. Ce soir-là, après avoir assisté à un cours de trois heures, elle rentrait chez elle lorsqu’elle a été attaquée.
Le 7 avril 2014, Benjamin James Milward, un citoyen australien de 25 ans originaire d’Ipswich, Queensland, a été arrêté et accusé du viol et du meurtre de Sophie Collombet. Milward, qui était sous l’influence de la drogue au moment des faits, avait un passé marqué par la violence, souvent liée à la consommation de drogues et d’alcool. Son ADN a été retrouvé sous les ongles de la victime, preuve irréfutable de son implication.
L’affaire a choqué la communauté de Brisbane, d’autant plus que plusieurs personnes ont ignoré le corps de Sophie, recouvert de journaux et de la veste de Milward, le prenant pour celui d’une sans-abri. Ce n’est qu’un autre sans-abri qui a finalement découvert son corps sans vie et tenté en vain de lui administrer les premiers secours.
La proximité d’un foyer Ozcare pour sans-abris, hébergeant également des anciens détenus, a également été vivement critiquée, car Milward y résidait avant de commettre le meurtre. La nuit du drame, il n’était pas retourné au foyer avant le couvre-feu, ayant obtenu la drogue qui a alimenté son attaque d’un autre résident.
Le 25 octobre 2016, Benjamin Milward a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Sophie, avec une peine de sûreté de 25 ans. Il a également été condamné à 15 ans de réclusion pour le viol, les deux peines étant confondues. La juge Ann Lyons, lors du verdict, a qualifié l’acte de Milward de « déplorable » et l’a accusé d’avoir attaqué une femme sans défense et de l’avoir abandonnée à son sort.


