Dean Corll, le « Candy Man » de l’horreur : 27 adolescents torturés et tués au Texas

  Date : 25, septembre 1970
  Lieu : Houston, Etats-unis
  Victimes : Jeffrey Konen 18 ans, James Glass 14 ans, Danny Yates 14 ans, Donald Waldrop 15 ans, Jerry Waldrop 13 ans, Randell Harvey 15 ans, David Hilligiest 13 ans, Gregory Winkle 16 ans, Reuben Watson 17 ans, Frank Aguirre 18 ans, Mark Scott 17 ans, Johnny Delome 16 ans, Billy Baulch 17 ans, Steven Sickman 17 ans, Roy Bunton 19 ans, Wally Simoneaux 14 ans, Richard Hembree 13 ans, Willard Branch Jr. 18 ans, Richard Kepner 19 ans, Joseph Lyles 17 ans, William Ray Lawrence 15 ans, Raymond Blackburn 20 ans, Homer Garcia 15 ans, John Sellars 17 ans, Michael Baulch 15 ans, Marty Jones 18 ans, Charles Cobble 17 ans, James Dreymala 13 ans.
  Accusés : Dean Corll 33 ans, Elmer Wayne Henley 17 ans, David Owen Brooks 18 ans

Dans les ruelles tranquilles de Houston Heights, l’été semblait figer le temps pendant que, dans l’ombre, un malaise grandissait jour après jour. Des adolescents, presque tous issus de familles ouvrières, disparaissaient sans laisser de traces. Les autorités, d’abord hésitantes à faire le lien, parlaient de fugues. Mais dans les rues, l’angoisse montait.

C’est à partir de 1970 que les disparitions se firent plus régulières, presque mécaniques. Les familles, ignorées ou rassurées à tort, commencèrent à se regrouper, à coller des affiches, à supplier qu’on les écoute. Au fil des mois, le nom de Dean Corll restait encore inconnu du grand public, tapi derrière une apparence tranquille de quadragénaire discret, fabricant de bonbons apprécié des enfants du quartier. Corll opérait depuis une série de maisons ordinaires, parfois vides, parfois prêtes à l’emploi. Son mode opératoire glaçait le sang : sous couvert de promesses anodines ou de fêtes improvisées, il attirait les jeunes garçons dans ses filets. À ses côtés, deux adolescents, David Brooks et Elmer Wayne Henley, devenaient ses complices, mêlant fascination et terreur.

L’un après l’autre, les garçons étaient enlevés, ligotés, souvent abusés, puis assassinés. Les murs de certaines chambres étaient doublés de plastique, les outils alignés comme dans un laboratoire de l’horreur. La mécanique du crime était organisée, répétée avec une régularité démoniaque. Corll payait ses complices pour leur aide, parfois jusqu’à 200 dollars par victime.

Le silence dura trois ans. Jusqu’à ce qu’une nuit d’août 1973, le cycle se brise. Henley, 17 ans, amené à participer une nouvelle fois, se rebelle. Une dispute éclate, puis un coup de feu. Corll s’effondre, mortellement blessé par celui qu’il pensait contrôler. La scène se passe dans une maison anonyme de Pasadena, banlieue de Houston, sur un sol encore tâché de la veille.

Lors de son arrestation, Henley ne cherche pas à fuir. Il parle. Longtemps. Et ce qu’il révèle dépasse l’entendement. Les enquêteurs, stupéfaits, suivent ses indications, creusent dans des hangars, des bois, sous des bateaux abandonnés. Très vite, les corps s’alignent, tous jeunes garçons, parfois encore identifiables, parfois réduits à des ossements. La police exhume les premières victimes à High Island et dans un bateau entreposé dans un entrepôt loué par Corll. Au fil des semaines, le chiffre grimpe : 27 corps seront finalement retrouvés, faisant de cette affaire l’un des pires cas de tueur en série des États-Unis à l’époque.

Dans les couloirs du commissariat, les enquêteurs parlent d’un “pacte infernal”. Les confessions de Henley, parfois froides, parfois empreintes de remords, dessinent le portrait d’un prédateur manipulateur, méthodique et sans limites. Les parents, accablés, assistent aux fouilles, parfois identifiant un vêtement, une montre, un fragment d’enfance détruite.

La presse s’empare de l’affaire. Les gros titres évoquent « le candy man« , surnom macabre hérité de l’usine familiale de Corll. Les caméras braquent les maisons ordinaires où l’horreur s’est jouée, et toute une ville découvre que le monstre habitait parmi elle.

Lors du procès, si Corll n’est plus là pour répondre de ses crimes, Henley et Brooks sont reconnus coupables de plusieurs meurtres. Leur jeunesse n’efface rien, mais interpelle. Comment deux adolescents ont-ils pu participer à un tel cauchemar ? Aujourd’hui encore, des zones d’ombre demeurent. Certaines familles n’ont jamais retrouvé leurs fils. Le nom de Dean Corll, lui, hante la mémoire collective comme celui d’un prédateur invisible, caché sous les apparences lisses d’un voisin sans histoires.


Vidéos taitant de cette affaire criminelle (1)

le VENDEUR de BONBONS qui a MASSSACRÉ 28 ADOLESCENTS : Le cas DEAN CORLL (#HVF)

McSkyz • 37:58 • 12 mai 2023 • 1 342 046 Vues
Dans les années 1970, Dean Corll, aidé de deux complices, s'apprête à devenir l'un des pires tueurs en série américains, surnommé le CandyMan, voici son histoire. Mon livre " Tremblez !: 10 histoires criminelles vraies et...



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