L’affaire Troadec, souvent surnommée l’affaire des disparus d’Orvault, débute tragiquement dans la nuit du 16 au 17 février 2017. À Orvault, près de Nantes, les quatre membres de la famille Troadec sont brutalement assassinés. L’alerte est donnée le 23 février par Hélène M., sœur de Brigitte Troadec, inquiète du silence prolongé de sa famille. Rapidement, des traces de sang sont découvertes au domicile des Troadec, déclenchant une enquête criminelle.
Le 1er mars 2017, une joggeuse découvre des effets personnels appartenant à Charlotte Troadec dans le Finistère, renforçant les soupçons d’un drame violent. Le 5 mars, Hubert Caouissin, beau-frère de Pascal Troadec, est placé en garde à vue après que son ADN est retrouvé sur la scène du crime. Le lendemain, il avoue avoir assassiné les quatre membres de la famille. Le mobile de ce crime odieux serait lié à un différend familial autour d’un trésor supposé, que Pascal Troadec aurait subtilisé après la mort de son père.
Le 10 mars, les enquêteurs découvrent des fragments de corps humains et des bijoux appartenant à la famille dans la ferme de Caouissin à Pont-de-Buis-lès-Quimerch, confirmant l’horreur du quadruple meurtre. Le 21 mars, les analyses ADN certifient l’identité des victimes. Hubert Caouissin décrit aux enquêteurs comment, pris de paranoïa, il s’était introduit chez les Troadec avant de les assassiner. Il admet avoir démembre les corps dans sa ferme et tenté de faire disparaître les preuves.
Le procès débute le 22 juin 2021 aux Assises de Loire-Atlantique. Le 7 juillet, Hubert Caouissin est condamné à 30 ans de réclusion criminelle, échappant à la perpétuité en raison d’une altération de son discernement. Lydie Troadec, reconnue coupable de recel de cadavres et de modification de la scène du crime, est condamnée à trois ans de prison, dont un avec sursis.





