L’affaire criminelle impliquant Brandon Scott Lavergne a choqué la Louisiane et captivé l’attention nationale. Tout a commencé le 19 mai 2012, lorsque Michaela Shunick, une étudiante de l’Université de Louisiane à Lafayette, a disparu alors qu’elle rentrait chez elle à vélo après avoir quitté la maison d’un ami. Son vélo a été retrouvé huit jours plus tard dans une zone marécageuse isolée, sous un pont à 25 miles de l’endroit où elle avait été vue pour la dernière fois.
Brandon Lavergne, un délinquant sexuel déjà condamné, a été arrêté le 5 juillet 2012 sur un mandat non lié, concernant son statut de délinquant sexuel. Très vite, il a été inculpé pour l’enlèvement et le meurtre de Shunick. Les preuves contre lui se sont accumulées, notamment la découverte de son camion, similaire à celui vu sur des images de surveillance le matin de la disparition de Shunick, retrouvé brûlé au Texas.
Pendant que les enquêteurs poursuivaient leurs recherches, ils ont découvert un lien entre Lavergne et un meurtre non résolu remontant à 1999. Lisa Ann Pate, une femme de 35 ans, avait été retrouvée morte sous des planches dans un champ du comté d’Acadia, après avoir été portée disparue en juin de la même année.
Le 7 août 2012, grâce à un renseignement, la police a trouvé les restes de Mickey Shunick dans une zone boisée reculée de la paroisse d’Evangeline, près d’un ancien cimetière. Lavergne a finalement avoué avoir tué Shunick et Pate. Il a révélé que, le 19 mai, après avoir délibérément percuté Shunick avec son camion, il l’avait forcée à monter dans son véhicule. Malgré une lutte désespérée de la part de Shunick, qui l’a aspergé de gaz lacrymogène et poignardé à plusieurs reprises, Lavergne a réussi à la maîtriser et l’a abattue d’une balle dans la tête.
Lavergne a ensuite dissimulé le corps de Shunick sous des débris avant de revenir plus tard pour l’enterrer. Il a également admis avoir tué Lisa Ann Pate en 1999 en l’étouffant avec un sac plastique.
Le 17 août 2012, Lavergne a plaidé coupable des meurtres de Shunick et Pate dans le cadre d’un accord avec les procureurs, échappant ainsi à la peine de mort en échange d’une condamnation à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
