Le 13 septembre 2016, Jacqueline Vandagriff, une étudiante de 24 ans, disparaît après avoir passé la soirée dans un bar à Denton, Texas, en compagnie de Charles Dean Bryant, un homme de 29 ans. Bryant, déjà connu des autorités pour avoir harcelé une autre étudiante, Caitlin Mathis, avec qui il avait rompu, a été vu sur des images de vidéosurveillance en train de discuter et de rire avec Jacqueline dans le bar. Leur rencontre, apparemment fortuite, va bientôt prendre un tournant tragique.
Le lendemain, le corps démembré et brûlé de Jacqueline est retrouvé dans un parc près du lac Grapevine, macabrement dissimulé dans une petite piscine pour enfants. Très vite, les soupçons se portent sur Charles Bryant. En effet, le téléphone de la victime avait émis pour la dernière fois depuis le domicile de Bryant. De plus, un colocataire du suspect mentionne la présence de piscines similaires dans leur jardin, renforçant les soupçons à son encontre.
Au cours de son arrestation, Bryant confie avoir eu des relations sexuelles « consenties mais bizarres » avec Jacqueline, affirmant qu’elle serait décédée au cours de l’acte. Pris de panique, il aurait alors tenté de cacher son corps, se rendant à Walmart en pleine nuit pour acheter une pelle, puis essayant de creuser un trou dans son jardin, en vain, à cause de la terre trop dure.
Pourtant, les éléments rassemblés par les enquêteurs contredisent la version de Bryant. L’autopsie révèle des blessures corporelles graves infligées par un couteau ou une machette, et Jacqueline était attachée au moment de sa mort. Le procureur Lucas Allen soutient que Bryant a intentionnellement tué la jeune femme, motivé par des intentions sadiques et violentes.
Le procès de Charles Dean Bryant s’ouvre en août 2024. Bryant est accusé de meurtre, et sa défense, tout en admettant la tentative de dissimulation du corps, nie l’intention de tuer. Le verdict, qui sera prononcé dans une semaine, pourrait condamner Bryant à la peine de mort, d’autant plus que ce dernier est également impliqué dans une autre affaire de pédophilie.
Au cours du procès, des messages troublants postés sur les réseaux sociaux par Bryant juste après le meurtre sont présentés comme preuves à charge. Le jour même de la découverte du corps, Bryant écrivait sur Facebook : « C’est la pleine lune, voyons quels ennuis je vais pouvoir me causer ». Les enquêteurs voient dans ces messages une preuve supplémentaire de son état d’esprit, une prédilection pour le danger et la violence.
