Affaire Dubois-Gauvin : l’assassinat terrifiant de Francine Véran-Raspini et de son fils à Nice

  Date : 10, mars 2002
  Lieu : Nice, France
  Victimes : Francine Véran-Raspini 71 ans, Marc Raspini 47 ans
  Accusés : Philippe Dubois 33 ans, Laurent Gauvin 22 ans, Patrick Gauvin 51 ans

L’affaire Dubois-Gauvin, un dossier criminel complexe, commence par le double meurtre de Francine Véran-Raspini, 71 ans, et de son fils Marc Véran-Raspini, 47 ans, le 10 mars 2002 à Nice. Les victimes, vivant recluses dans leur propriété de la colline de Gairaut, sont assassinées par leur locataire Philippe Dubois, assisté de Laurent Gauvin et Patrick Gauvin. Francine, propriétaire de plusieurs terrains, perçoit des loyers en liquide, alimentant les rumeurs sur un magot caché dans sa maison.

En janvier 2002, Marc Raspini achète un ordinateur portable, un détail qui s’avérera crucial pour l’enquête. Fin février, Patrick Gauvin achète des cagoules et des tenues noires. Le 10 mars, les trois hommes pénètrent dans la maison des Véran-Raspini, où ils ligotent, bâillonnent et tuent Marc dans son mobile home avant d’emmener Francine, encore vivante, dans un bois pour l’enterrer.

Les jours suivants, les voisins s’inquiètent du silence des Véran-Raspini. Le 15 mars 2002, les pompiers entrent dans la maison et constatent la disparition des occupants. La voiture des Raspini est retrouvée abandonnée le 25 mars, conduisant à une enquête plus approfondie. Un mégot de cigarette retrouvé chez Marc Raspini relie Philippe Dubois à la scène de crime.

Le 5 avril 2002, deux chèques suspects au nom de Laurent et Patrick Gauvin déclenchent une surveillance plus intense. Les écoutes téléphoniques révèlent leur implication, et le 18 avril, les trois hommes sont arrêtés. L’ordinateur de Marc est retrouvé chez Dubois, qui prétend l’avoir acheté.

Le 28 février 2003, Laurent Gauvin avoue et mène les enquêteurs aux corps des victimes, enterrées dans un sous-bois. Cependant, les contradictions dans les témoignages et la mention d’un mystérieux troisième homme compliquent l’affaire.

En juin 2006, le procès s’ouvre à Nice. Les trois accusés sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, une sentence confirmée en appel en 2008, bien que réduite à 28 et 25 ans pour Dubois et les Gauvin. L’affaire se poursuit en justice civile pour déterminer l’ordre de décès entre Francine et Marc, influençant la répartition de l’héritage.

En 2023, Philippe Dubois s’évade de prison, mais il est rapidement arrêté à Nice, près du domicile de son père.


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